en avril
Le plastique dit biodégradable… parlons-en : depuis longtemps, nous rappelle l’association YOYO-ECO, on sait fabriquer du plastique sans la moindre goutte de pétrole ! On parle alors de plastique végétal ou de bioplastique. Parfois, on les appelle « plastique biodégradable » mais la forme est trompeuse, car ils ne sont biodégradables qu’en théorie, dans les conditions de laboratoire mais si vous les jetez en pleine nature, ils ne disparaîtrons pas de manière spontanée. Les bioplastiques sont faits, par exemple, avec la fécule de pomme de terre, l’amidon de maïs, de la tige de bambou, des algues… L’idée est séduisante mais en y regardant de près, les choses sont plus complexes. D’abord, comme le plastique recyclé, le bioplastique est plus cher, à la fabrication, que le plastique courant dit vierge… au moins le double ! Ses propriétés ne sont pas tout à fait identiques même si les bioplastiques sont de plus en plus performants, certains résistent mal à la chaleur ou à l’humidité.
Ce n’est pas tout… les bioplastiques demandent beaucoup de matière première. On plante des cultures industrielles spécifiques mais celles-ci grignotent sur les forêts ou rentrent en concurrence avec les cultures alimentaires. La deuxième solution, qui est préférable, consiste à recycler les biodéchets. Par exemple: les usines à sucre rejette une fibre de canne appelée bagasse qui peut servir de matière pour le bioplastique… Vous voyez, tous les bioplastiques ne se valent pas sur le plan écologie… La méthode de production est déterminante… yoyo-eco
Pour ma part, je fais comme pour le reste, si je peux, je refuse ces sacs et ses emballages dont l’impact sur notre nature reste aussi un grand danger.