Elles ont conquis le monde. Les grandes aventurières 1850-1950.

Mado nous propose ce lire. L’auteur, Alexandra LAPIERRE, a déjà écrit de belles histoires… vraies : ARTEMISIA que je considère comme un chef-d’oeuvre, Fanny STEVENSON, JE TE VOIS REINE DES QUATRE MONDES, que je n’ai pas lu mais que je vais acheter à la première occasion.
Dans un certain milieu littéraire, Alexandra LAPIERRE est cataloguée comme « autrice de romans » pourtant beaucoup de ses personnages ont réellement existés… Belle Greene… sorti en 2020, l’a obligée à 3 années d’enquête… Elle a reçu le prix HISTORIA pour Je te vois reine des quatre mondes…
Dans sa galerie de portraits, une de ces grandes aventurières est : Alexandra DAVID-NEEL. Sans doute la première pionnière exploratrice des civilisations asiatiques. Elles a étudié les langues, les religions de ces régions lointaines et elle devenue une spécialiste reconnue du Bouddhisme. Tous ses écrits sont empreints d’une grande sagesse. Elle est la première européenne a entrer dans Lhassa en habits de mendiant puisque les femmes n’ont pas le droit d’approcher le POTOLA !! Elle a parcouru le Tibet en tous sens, en toute saison, à dos de yack, de cheval ou à pied. Son premier voyage en Inde et Chine a duré 14 ans.
En 1925, elle s’installe à Dignes les Bains, reste là 10 ans pour travailler à ses écrits, ses récits. Elle donne des conférences. Mais, nomade dans l’âme, elle repart en Chine en embarquant, avec YONGDEN (son fils adoptif), à bord du Transsibérien. Elle y restera 9 années car c’est la guerre en Europe.
En 1946, elle rentre à Dignes – son Himalaya lilliputien -. Elle écrit du matin au soir malgré son âge avancé. Son fils meurt à l’âge de 55 ans mais, elle, fera une belle centenaire car elle meurt à 101 ans. Les cendres de mère et fils ont été jetées dans le Gange.
A Dignes les Bains, on peut visiter sa maison qui a été transformée en un joli musée… c’est touchant de voir les valises de cette exploratrice hors norme qui attendent là… Marche comme ton coeur te mène et selon le regard de tes yeux.

Lisez : Une parisienne à Lhassa… en attendant que le musée réouvre ses portes… (COVID oblige).